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L’électricité, une énergie potentiellement adaptée à l’élevage

A la ferme expérimentale de Derval, le tracteur électrique sert au quotidien pour distribuer la ration non mélangée, en trois passages successifs. L’autonomie de la batterie est de quatre heures pour un usage non intensif, mais une heure seulement à plein régime.

La ferme expérimental de Derval utilise le tracteur électique. Mais les véhicules électriques ont-ils vraiment leur place en élevage ?

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En automobile, transport, travaux publics ou agriculture, les véhicules équipés de batteries électriques ne disposent pas encore d’une autonomie suffisante pour accomplir des travaux ou des déplacements énergivores. En cause ? Leur faible capacité de stockage d’énergie, ramenée à leur gabarit. Ce handicap n’empêche pas les constructeurs d’étudier des solutions notamment sur les modèles de petits gabarits. Si l’offre électrique est encore réduite du côté des tracteurs, elle est un peu plus large en valets de ferme et en chargeurs télescopiques compacts, puisque toutes les marques en proposent désormais dans leur gamme. Il existe aussi des automotrices mélangeuses fonctionnant 100 % sur batteries. Tous ces constructeurs expliquent que leur matériel est adapté à un usage limité à quelques heures par jour comme c’est souvent le cas en élevage, avec les engins destinés à l’alimentation et au soin quotidien des animaux. Toutefois, le matériel reste cher et, pour les gros travaux de manutention (curage, ramassage des bottes au champ…), l’exploitant doit disposer d’une autre solution de manutention, diesel cette fois-ci, via une Cuma, un loueur ou un prestataire.

https://dai.ly/k7kq29bX0GHVm4Dfa3m 

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